Tu m'as donné un nom. Tu m'as offert une vie. Tu es ma vie. Tu me fais survivre, par ta voix, par tes gestes, ta douceur. Mais même toi, tu ne peux pas me sauver. Je ne veux pas te faire souffrir. Je veux juste être assez fort pour te protéger. Je veux juste que tu sois heureuse. Je voudrais juste pouvoir t'aimer, sans que ce passé me ronge de l'intérieur, comme une vermine. Bel ange, mais la vie est si injuste. Cet amour, cette volonté n'a pas sa place au milieu du pouvoir et de l'amertume. Tu es avec un autre. Un ridicule autre. Et je ne peux même pas t'en débarrasser. Je ne peux rien pour toi. Tu es toujours là pour moi, mais moi, que suis-je ?

a voir en RP

Tuer. Déchiqueter. Le cercle de prédation se perpétue. Suis-je la proie, suis-je le prédateur ? Sûrement un peu des deux. Je veux la tuer, je veux son sang. Comment a-t-elle osé toucher à Anselme? Anselme est mien. Je verserais son sang, je verserais ses larmes. Et si tu touches à son coeur, je serais le danger qui t'arrachera à cette vie. Cependant... ma mémoire se réanime en ta présence. Cette sensation d'être traqué devient soudain si plaisante, si enivrante... Je ne peux m'en séparer, et je veux être ta proie. Retrouver mes instinct, me fondre en un. Redevenir moi même, redevenir ce que j'étais et que tu craignais... n'est-ce pas, vampire ?

Je me suis perdu. Je me suis perdu en toi, et lorsque mes mains caressaient tes cheveux roux, j'imaginais qu'ils étaient blonds. Lorsque je frôlais tes hanches, j'imaginais celles d'une autre. Mais je ne suis qu'un homme, et mes désirs, pitoyables désirs, prennent parfois le dessus sur ce que je voudrais être mes valeurs. Tu me libère Nemesis, tu m'offres une liberté que je ne peux avoir. Et l'argent que je te laisses, chaque soir, n'est qu'un substitut à la reconnaissance que je voudrais te donner. Mais... je ne veux pas m'attacher. Tout autour de moi n'est que sang, et boue. Laisse ton beau visage en dehors de tout cela Nemesis. Tu n'as rien à y gagner.

Tu es dans la même école qu'Eileen, et pour une raison qui m'échappe, je t'ai fait confiance immédiatement. Quelque chose en toi - peut-être était-ce cette force qui me rappelait des sensations oubliées - me rassure, et te savoir dans la classe d'Eileen me permet de dormir sur mes deux oreilles. Mais nos crises d'humeurs respectives sont trop violentes pour que nous puissions avoir une relation ordinaire: souvent, il nous arrive de vouloir tuer l'autre, mais néanmoins, l'un de nous a toujours le cran de revenir vers l'autre. Cette relation de confiance mutuelle - que l'on découvre trop peu souvent - me procure une sensation de calme incomparable, malgré le fait que nous ayions dû souhaiter la mort de l'autre un bon milliard de fois.

J'ignore ce qui l'a poussée à venir me voir. Toujours est-il que cette petite brune qui veut se donner l'allure d'un char de combat m'insupporte. Elle ne cesse de créer des situations ridicules pour me soutirer je ne sais quelles informations. Elle me suit, elle fouine partout, avec son petit air d'innocente enfant, et avec cet air de convoitise étrange. Comme si je pouvais l'aider en quoi que ce soit. Je n'ai plus que deux possibilités: lui passer l'envie de me chercher de la sorte, ou entrer dans son jeu. Oui, entrer dans son jeu, en voilà une bonne idée... lui paraître gentil, afin de lui soutirer les informations qu'elle croyait trouver en moi. Devenir le chasseur au lieu de la proie. Jeune enfant, que dis-tu d'entrer dans mon jeu ?

Je l'ai senti immédiatement. Cette fille était un vampire. Encore un. Mais lorsque j'ai vu son teint pâle mais pas assez blafard pour être celui d'une créature de la nuit, et l'aspect de ses camarades, je n'ai pu qu'en déduire qu'elle n'en savait encore rien. Etait-il possible que ces bêtes transforment les humains, comme les récits le racontaient ? Ma mémoire ne me revenait pas, mais je l'ai abordée tout de même. Est-ce par pure méchanceté que je l'ai effrayée ainsi ? Surement. Je lui ai dit des choses horribles, je l'ai apeurée, et maintenant, elle me suit comme un chien effrayé par une créature étrange. Je m'amuse de sa peur, je m'amuse du pouvoir que j'exerce sur elle. Elle n'est qu'une petite chose qui se laisse ballotter par des vents contraires, et moi, je suis celui qui la garde juste assez dans l'espoir qu'un jour elle guérira de sa "maladie". pauvre petite chose, si seulement je pouvais moi même savoir s'il est possible de guérir de cette peste...

Cette fille m'a carrément sauvée la vie. Et je déteste perdre. Je déteste donner l'impression d'être faible. Elle m'a sauvé d'un être monstrueux, et la seule envie qui me tiraillait après ça, c'était de la tuer. Lui coller une balle entre les deux yeux et faire exploser sa petite cervelle de moineau. Mais, par un miracle incroyable, Esmée sortit de cette rue vivante. Depuis, il semblerait que nous ayions été liés par le passé, et désormais, elle semble chercher le pourquoi du comment. Etait-il possible que j'eus des amis par le passé ? il semble bien, et tout ceci ne fait que me rendre plus suspicieux encore...

Disturbia n'est qu'un sale gosse irrécupérable, et tout ce que je peux lui souhaiter, c'est la mort. C'est simple, nos rencontres peuvent se résumer à un schéma inaltérable: on se croise, bien malheureusement. Il commence à se moquer de mon amnésie. Nous nous battons, et d'une manière ou une autre, on se retrouve séparés. La haine que ce mioche m'inspire est tout simplement sans limite. je pourrais me damner pour obtenir sa mort... juste pendant une seconde...

Disturbia n'est qu'un sale gosse irrécupérable, et tout ce que je peux lui souhaiter, c'est la mort. C'est simple, nos rencontres peuvent se résumer à un schéma inaltérable: on se croise, bien malheureusement. Il commence à se moquer de mon amnésie. Nous nous battons, et d'une manière ou une autre, on se retrouve séparés. La haine que ce mioche m'inspire est tout simplement sans limite. je pourrais me damner pour obtenir sa mort... juste pendant une seconde...

Disturbia n'est qu'un sale gosse irrécupérable, et tout ce que je peux lui souhaiter, c'est la mort. C'est simple, nos rencontres peuvent se résumer à un schéma inaltérable: on se croise, bien malheureusement. Il commence à se moquer de mon amnésie. Nous nous battons, et d'une manière ou une autre, on se retrouve séparés. La haine que ce mioche m'inspire est tout simplement sans limite. je pourrais me damner pour obtenir sa mort... juste pendant une seconde...